Pendant la crise de la COVID-19, j’ai décidé de continuer à documenter les différentes communautés Hasidim de Montréal. Étroitement liés aux communautés de New York, elles ont tout de suite ressenti un grand impact. Les différents aspects de la crise ont forcés tout le monde à s’adapter mais peut-être plus pour les Hasidim. La directive de santé publique sur l’éloignement social a obligé les membres des différentes communautés à prier à l’extérieur. La directive interdit tout rassemblement dans tous les lieux de culte pour toutes les religions. La fermeture des synagogues a été ordonnée. J’ai trouvé fascinant le renversement de la perspective de l’enfermement et ses effets sur les communautés Hasidim. Alors que nous devions déplacer notre vie publique aux confins de nos espaces privés, les Hasidim doivent se révéler aux yeux de leurs voisins, ils doivent mettre leurs rituels très privés sur le théâtre de la rue.
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